nom, prénom :​ niesen, nom hollandais maintenant connu pour les déboires de la fille ainée et de la richesse des parents. klara, joli prénom qui est bien la seule chose que la jeune femme accepte. elly, même patronyme que celui de sa grand-mère paternelle.
âge : dix-neuf ans, toutes ses dents, un sourire ravageur accroché des des belles lèvres qu'une clope a élu comme maison.
date, lieu de naissance : amsterdam, dans le quartier le plus riche de la ville. c'était par un dix juin plus qu'ensoleillé, où klara commençait déjà à crier.
études, métier : elle est censée étudier le droit mais elle ne va pas dans ces cours-là, elle, elle étudie la danse à côté. puis, elle est serveuse de nuit dans un restaurant.
statut : célibataire au coeur brisé, qui avant passait par tous les lits possibles mais qui maintenant essaye d'éviter.

c'est l'histoire d'une gamine. chocolat, abricot, cerise et au dodo. elle aimait un peu tout, elle était pas difficile, elle croquait la vie à pleine dents.

c'est l'histoire d'une ado. un peu plus chiante, un peu moins collante. elle aimait la vie mais surtout ses amis. elle crevait d'envie de se faire une place parmi les gentils.

c'est l'histoire d'une meuf. une étudiante qui aimait teuf. elle aimait boire, elle aimait sentir l'ivresse parcourir son corps. elle aimait fumer, des clopes ou autre choses. tant qu'elle échappait à cette triste réalité, ça lui suffisait. elle aimait être libre, être ivre.

your life is a fucking lie.
klara, elle a jamais saisi comment marchait les engrenages de la vie ; elle a jamais compris qu'il fallait parfois essayer de jouer au soumis. klara, elle, elle a ouvert sa gueule pour se faire une place parmi les fous. ceux qui ne font que survivre et qui n'ont aucune réelle raison de vivre. quand il est arrivé, elle a tenté de s'en échapper, de ce groupe... mais il s'est barré, alors elle y a remis les pieds. les fêtes, l'alcool et la drogue, c'est presque devenu comme sa seconde maison. elle ne prend même plus la peine de s'essuyer les pieds sur le paillasson. klara, elle représente à elle toute seule la jeunesse ivre et désabusée d'amsterdam.

Ça lui détruisait le cœur, ça la brûlait de l’intérieur. Ça la faisait vivre, ça la laissait ivre. Ça la rongeait de tristesse, ça la bousculait dans sa maladresse. Ça la prenait par les sentiments et l’envie prenait le dessus sur son raisonnement. Et comme c’était son seul échappatoire, elle finissait seule dans son palais d’ivoire. Une bouteille à la main, une bouteille à la mer, une clope entre les lèvres, la tête remplie de rêves enfantins, trop nombreux pour aboutir à une quelconque fin. Elle s’efforçait d’oublier, de laisser tout ce malheur appartenir au passé et de ne plus songer aux vieux démons qui la hantaient. Son seul remède, c’était toutes ces substances qu’elle absorbait sans même y penser. Triste habitude. Fatale incertitude. Alors parfois, elle avait envie de crier. Crier pour se libérer, crier pour aimer, crier pour prouver qu’elle aussi, elle existait. Sa vie n’avait ni futur, ni avenir, pour elle, seul l’instant présent comptait réellement. Elle y croyait de toute son âme, avec son cœur de petite femme. Dire que tout allait bien, c’aurait été vous mentir dans un moment inopportun. Elle survivait du mieux qu’elle pouvait, même si ce n’était pas l’argent qui manquait. Le luxe, elle s’en foutait. Elle, elle vivait pour ses soirées, pour des moments privilégiés. Elle vivait pour sa came, si bien qu’elle en finissait vieille dame.

Et puis soudain, il a débarqué, il est arrivé. Sans prévenir, sans notion de l’avenir. Il lui donnait l’impression de vivre, elle lui offrait la sensation d’être libre. Il fumait, mais il ne voulait pas qu’elle fume. Il buvait, mais il ne voulait pas qu’elle boive. Il se droguait, mais il ne voulait pas qu’elle se drogue. Il foutait sa vie en l’air, mais il ne voulait pas qu’elle fasse de même. Il voulait le meilleur pour elle alors qu’elle, elle ne voulait que lui. Cercle vicieux. Futur malheureux. Il l’aimait, buvait, fumait et se droguait. Elle l’aimait, buvait, fumait et se droguait. Tous deux, fous amoureux, sans pour autant s’avouer leurs sentiments merveilleux, mais foutrement heureux. Ils se disaient amis, mais dans leurs yeux, c’était la flemme de l’amour qui brillait. Elle le savait, il le savait. Mais cons comme ils l’étaient, ils ne voulaient pas se l’avouer. L’adrénaline coulait dans leurs veines, quand ils désobéissaient. Ensemble, ils étaient plus forts. Ensemble, ils étaient invincibles. Ensemble, rien ne les arrêtait. L’amour les submergeait. Elle arrêtait de fumer. Il arrêtait de se droguer. Et comme tout semblait trop parfait, quelque chose a tout brisé. A brisé leur histoire, a brisé leurs cœurs, a brisé leur bonheur. Il est parti. La laissant seule, derrière lui. Elle savait qu’il le faisait pour une bonne raison, qu’on ne lui laissait pas le choix de la décision. Mais son cœur se déchira, car sans lui, elle n’était que cette gamine avachie. Et elle recommença les mauvais coups, la drogue, les clopes. Elle retomba dans tout ce quoi il avait réussi à la sortir. Et elle pleura, elle cria, elle hurla. Elle dansait, c’était la seule chose qui la faisait rêver. Sans lui, elle se décomposait.

Ses parents lui disaient d’arrêter, ses amis lui tendaient des clopes à fumée, son cœur lui disait de s’en aller le retrouver. Mais elle ne faisait rien, ne bougeait pas, trop abattue pour tenter quoi que ce soit, si ce n’est, comme elle l’avait toujours fait, retrouver ses bouteilles qu’elle savait si bien vider. Un jour où plus rien n’allait, où elle s’apprêtait à danser, il est arrivé. Il l’a embrassé. Il lui a murmuré qu’il était désolé et qu’il l’aimait. Ah non, attendez, oubliez. Ces deux dernières phrases n’étaient que le reflet de son plus grand souhait. Elle l’attend. Elle attend l’amour. Elle attend le seul homme qu’elle n’a jamais aimé. Mais prépare toi, Klara, il va bientôt arriver.

moi, c'est morgane. téma le beau prénom, t'es jaloux, pas vrai ? sinon, j'ai treize ans, je suis franchement folle et j'aime les licornes. les licornes c'est trop swagiiiii. je sais pas quoi dire, j'aime pas tellement parler de moi. mon pseudo bazzart c'est sad girl... puis... ok, je m'arrête là, ça devient nul.

Code:

​giza lagarce → e. klara niesen

crédits : tumblr​.