nom, prénom : louie, lou, loup. ton prénom rugit dans la nuit, tu te transformes lorsque tu vois la lune, elle t'illume, tu vis pour elle, ce point lumineux dans la nuit.
madd, maddox, t'es fou, peut-être pas. t'as pas été testé, t'en as rien à faire, manière.
louie madd, oui, non, fou ou pas.
âge : 22.
date, lieu de naissance : 20 juillet 1992, londres/
études, métier : t'as rien comme diplome, que ta débrouille. tu bosses dans un supermarché, tu mets en rayon, tu fais d'la caisse, tu fais tout. puis tu deales, histoire de vivre.
statut : pourquoi doit-on s'attacher à quelqu'un ? parce qu'elle est ta peau, parce que tu veux faire peau neuve, adieu, reste dans mes bras.



aime : elle, quand tu te défonces. tu penses à elle quand tu n'es plus toi même. adieu le dessin, les livres, l'art, le graff, le cinéma, quand tu prends tu ne vois plus qu'elle, son visage, sa peau, ses yeux t’empoissonnes. l'eau, le silence, la musique, le bruit, le feu, la flamme qui te consumes. t'es remplis de contradiction.
déteste : elle, quand tu n'as plus rien dans l'sang. tu vois rouge, tu détestes tout, le monde, la vie, les gens, elle, toi. surtout toi, surtout vous.
caractère : t'es impulsif, violent, accro. t'as de l'ambition, tu provoques, t'es sûre de toi. t'es pointilleux, haineux, amoureux. t'es pas du matin, insomniaques. t'as même des tendances mégalo. t'es plein d'attention, surtout avec elle.



your life is a fucking lie - la vie danse autour de toi, la mort t'invite à te dandiner à ses côtés. tu as besoin de tout, ça. tu en as besoin pour survivre, pour oublier. tes sentiments naissent lorsque, dans tes veines, ces substances damnés se mettent à faire la valse. ne me quitte pas, ne me quitte plus tu as appris à aimer, à sourire, à te soucier, ton cœur bat lorsque ton rythme cardiaque est ralenti par ton sizzurp. tu rêves de voyager avec du lsd, t'atteindre l'extase avec un peu d'héro. tu fais l'amour sous ecsta. tu prends des somnifères pour dormir et des benzos pour aller mieux. tu te prends pour superman lorsque tu es sous amphet et tu es incontrôlable sous coke. les champis accompagnent tes randonnées. mais, le plus important est que tu vis pour ta marie-jeanne. tout ça pour oublier que lorsque tu es toi, tu es madd, tu ne contrôles plus rien, tu détestes tout et tout l'monde. tu ne te supportes même plus, junkie.

Ouvrir les yeux, le matin, c’est la pire chose qui t’es été donné de faire. Te rendre compte qu’il te reste encore vingt-quatre heures à passer sur terre, à transformer de l’oxygène en dioxyde de carbone, vivre, respirer. Ta tête est lourde, remplie de maux. Hier, hier est loin, hier est flou. Tu fermes à nouveau les yeux, tu n’as pas spécialement envie de vivre, cette journée ou aucune autre. T’es à bout, t’es au bout. Tu rêves que tout ça se termine, d’en finir, une overdose, avec tout c’que tu prends ça ne devrait pas être trop difficile, il te faut qu’un mauvais dosage, un peu trop de blanches, un peu trop de pilules, un peu trop d’amour. Pour l’instant c’est tout ce qui te tue, pire que le krokodil, elle te ronge de l’intérieur, tu pourris lorsque tu es avec elle. T’as mal à l’âme lorsqu’elle est dans tes bras, ta peau te démange lorsqu’elle est loin. Un an, une longue année de destruction amoureuse. Quand est-ce que vous serez capable de vous aimer ? Vous êtes pourtant déjà fou l’un de l’autre, vous vous rendez complétement tarés, alors l’amour ne devrait être qu’au coin de la rue. Tu réouvres les yeux, balance ton bras sur la table de chevet et attrape une clope, industriel, posée là. Tu l’allumes, laisses pénétrer sa fumée cancérigène, et tentes de te souvenir.
Hier, hier, petite soirée. Des lignes infinies de poudre blanche, votre nouveau jouet. De l’alcool aussi, c’est assez flou, en vérité. Tu passes ton bras derrière ta tête, tu te sens comme un prince, dans ce lit, fumant, attendant que le temps passe. Elle est belle. C’est pas que je t’aime, c’est que tu fais battre mon être. Reste près de moi. Tu te souviens d’hier, des brides, de toi, d’elle, surtout d’elle. Tu revois son visage, encadré par ses cheveux noirs. Son regard, sombre, qui te couve. Tu te souviens de la sensation de sa peau contre la tienne. Tu te souviens du sentiment qui occupait, entièrement, ton esprit, ton âme. Tout était chaud, tout était cotonneux autour de vous. Tu étais bien, avec elle. Tu ne voulais qu’elle.
Maintenant, tu tournes la tête et tu ne vois qu’une femme, endormie, abîmée. Quelque chose a changé, ton regard n’est plus le même. Tu n’arrives plus à trouver dans son âme la beauté d’antan. Rien n’a changé pourtant, toujours les mêmes cheveux éparpillés sur ce coussin blanc, la même peau caramel. Mais il y a ce bruit, elle respire. Tu sens monter en toi une colère, une haine. T’es énervé et ça ne fait que quelques minutes que tu es réveillé. T’as envie de hurler, de sortir de ce lit, cette pièce, cette baraque, ce monde. T’as besoin d’être loin de cette respiration qui envahit ton espace vital. Tu écrases, violemment, ta cigarette sur la table de chevet, fais voler la couverture avant de sortir, en hurlant :
- Tu peux pas arrêter de respirer ? Putain c’est pas possible de faire autant de bruit !
Et tu files, énervé, à moitié nu, à moitié endormi. T’en peux plus, t’es sur les nerfs. T’es qu’un loup mal luné qui ne supporte plus les rayons du soleil.

solène, bonitapplebvm, 19 ans. j'suis née, élevée et j'vis dans l'sud, près de la féria, du soleil, de la mer, de l'été.

Code:

abdulhamid kircher → louie madd

crédits : abdulkircher.tumblr