nom, prénom : johan koekelberg. rien d'extraordinaire. rien de fabuleux, de faramineux. rien de plus normal. koekelberg ou la famille sans histoire. a priori.
âge : vingt-deux ans de perfection bousillée.
date, lieu de naissance : amsterdam même, un deux juin de 1992.
études, métier : un joli sourire, une mimique aimable pour ces touristes aux yeux brillants, si pressés de découvrir ces lieux dont on parle dans le monde entier. lui, il leur délivre leurs joints tout prêts, leurs brownies aux petites herbes magiques.
statut : avec elles.

jo c'est jamais compliqué avec lui. garçon charmant, charmeur, perdu à ses heures, délicat. comme un chaton maladroit. un peu cassant parfois. jo, il aime en puissance, mais il déteste aussi, un peu tout et n'importe quoi, ça s'explique pas. mais quand il aime, ah ça, vous n'y couperez pas, à ses petites attentions indélicates; lui devient un papier collant affectif dans ces moments là. à ne va jamais vous lâcher, à vous emmerder souvent, simplement parce qu'il s'attache. qu'il s'entache. alors que vous, vous penserez plutôt que ce gosse là n'est qu'un foutu emmerdeur, un type aux paroles trop acerbes, à la franchise trop entraînée pour lui vouer une quelconque sympathie. putain, c'est pas facile vous savez d'aimer autant. il a ce visage ouvert sur le monde qui rarement s'embellit d'un sourire. si rarement. ses sourires, il les communique avec ses regards, perçants, justes. jo l'inconstant, celui qui change d'humeur, à tout instant. il est empli de regrets, de doutes, mais il fait bonne figure, il les suit jusqu'au bout de la nuit dans la lente dépravation qui imprime leurs vies. dans le fond, ses amis, ils sont comme lui. il se voit leur tenir la main, à tous, au bord de ce ravin. une putain de métaphore de ce qu'est leur existence. y'a une sale addiction derrière ses lignes blanches étalées sur le comptoir de ces chiottes pourries, une vile désolation maquillée par son air désinvolte, presque aérien, léger, détaché. alors qu'il se sent si lourd. si empâté. on dirait qu'il moisit de l'intérieur. il a l'impression de se noyer. de sombrer. et qu'il y a plus personne pour le sauver.

i refuse to close my eyes. jo l'enfant perdu. lui il a eu le malheur d'aimer la mauvaise personne. celle qu'il fallait pas foutre dans son cœur. mais elle l'a tatoué, à l'encre de chine, amour indélébile. et bordel, lui il a pas voulu s'y faire, il a pas voulu faire face, faire comme s'ils pouvaient s'aimer en toute liberté. il l'a rejetée, brutalement. pour qu'elle ne revienne jamais. mais pourtant elle ne sera jamais loin, son autre.

t'avais tout jo. pourquoi fallait qu'tu foutes tout en l'air sans un regard en arrière. t'avais des parents, t'avais une soeur, une soeur qui t'aimait au moins autant que tu l'aimais, et puis d'un coup, y'a plus rien eu autour de toi. tes parents, partis. ta soeur, virée d'ta vie. mais merde, qu'est-ce que t'as foutu jo. foutue prise de conscience ce jour là hein, jo, quand tu t'es dit que vouloir embrasser ta jumelle, c'était p'tetre pas la meilleure idée du monde. que vous risquiez de finir au trou avec vos conneries. que sauter sur les toits d'amsterdam en s'fumant des pétards, passe encore, mais ça non, ça, tes parents ils auraient jamais, jamais voulu. parce qu'après tout, qui accepterait ça: un amour inceste, alter ego aux sangs chauds, jumeaux intrépides, oublieux et insouciants, regards langoureux, le manque permanent, tout ça. elle, elle a continué sur cette voie mais toi, toi t'as reculé, d'un coup, comme ça, parce que soudain, tu t'es mis à réfléchir.

bientôt vingt piges, j'suis heureuse de vous dire que je suis en vacances, que je risque de ne pas être là h24 pour cause de festivités intenses tout au long des prochaines semaines -pour mon plus grand bonheur!- et que, diable moi, j'adore les liens tordus et compliqués. et les rp jolis. à part ça, là il faut que j'y aille, j'ai une soirée dans deux heures. love sur vous les bébés. (  = best smiley ever)
ps: si jamais vous savez pas quoi lire, lisez le prince des marées. c'est une perle. voila.

Code:

janis ancens. → johan koekelberg

crédits : tumblr pour l'image, mon cerveau pour les mots.