nom, prénom : oman, neka
âge : vingt ans
date, lieu de naissance : 12 juillet, londres
études, métier : diplômée de médecine, vagabonde
statut : célibataire

Neka ce qu'elle voulait, c'était rendre fière sa famille, voir son père sourire pour elle autant qu'il le faisait pour ses ainés. Elle aurait aimé qu'il la regarde avec cette drôle de lueur qui l'aurait rendue grande, plus grande que le monde entier. Mais il ne l'a jamais fait. Il a toujours eu ce regard de travers et ces soupirs étouffées. Il aurait pu être fière d'elle s'il l'avait voulu, s'il avait regardé plus loin que les diplômes. Il aurait même pu la trouver grande, splendide et rayonnante, s'il avait cherché a la croire quand elle lui murmurait qu'elle réussirait sa vie. (-) Elle a fait des études pourtant, a l'image de cette soeur pour qui les gens auraient été prêt a donner n'importe quoi. L'image de la femme parfaite, belle et cultivée. Une vraie dame, à l'inverse de cette chose fragile qu'était Neka. Elle a étudié la medecine, juste le temps de voir qu'elle n'était pas plus faite pour ça que pour autre chose. Qu'elle était mieux ailleurs, peut être même dehors. Alors elle a laissé tomber. Pour des fleurs. (-) Neka, ses cheveux, ils sentent la lavande. C'en est enivrant, cette odeur parfumée qui constamment l’entoure. (-) Elle déteste la cuisine Neka, elle déteste perdre son temps, alors elle a apprit a dompter les caprices du micro-ondes. (-) Le matin, elle dort peu ou pas du tout. Levée au aurore, elle aime observer le monde qui se réveil. Presque irréel. (-) Elle fume. Elle fume mais pas trop, parce que c'est pas spécialement joli, pas particulièrement beau. Pourtant, elle continue, plus par besoin que par envie. (-) Neka, elle a cette façon simple de voir la vie, de ne jamais se projeter nul part, de ne jamais se poser des questions. A ses dépends parfois, elle aime vivre comme elle le sent. Poussière portée par le vent. (-) Le café lui donne la nausée. (-) Elle parle peu a sa famille, pour ne pas les décevoir un peu plus, pour ne pas non plus avoir a entendre leurs beaux idéaux qui ne lui ressemblent plus. (-) Elle aime la musique, surtout la musique classique. (-) Elle n'a jamais été très féminine, ni même très élégante. Elle l'enfant sauvage, cette bête impétueuse. Beauté naturelle, princesse à l'allure maladroite. (-) Neka, elle tombe amoureuse de tout le monde et de n'importe qui. Des beaux visages, des belles idées. Elle tombe amoureuse comme d'autres tombent par terre. Violemment.

we'll stay gold forever. t'aimes la vie Neka. T'aimes la vie avec plein de couleurs, plein d'images. Enfant idéaliste, princesse à la pensée naïve. Te voilà douce au milieu de ces âmes échouées, de ces regards fatigués. Tu ne comprendrais presque pas ce besoin qu'ils ont tous de se détruire.

Et alors, qu'ils te diront ? Et alors, qu'ils murmureront ? Qu'est ce que ça t'a apporté ? Est ce que tu t'es sentie plus belle ou plus forte que les autres ? J'en doute. Parce que t'es n'importe qui. Parce qu'au milieu des ombres, t'es a peine mieux qu'un soupir. Debout au milieu de la foule, ta tête s'incline avec l'allure maladroite d'une enfant perdue. Ils se bousculent. Ils te bousculent, et du coin du regard, t'observes leurs vas et viens, les mouvements saccadés de leurs corps abîmés. La vie t'épuise. Doucement, lentement aussi, la vie brûle ta peau. Elle te consume l'égoïste. Elle vole ton temps. Sans y faire attention, tu te mets en route, tu marches et cherches le chemin qui te permettrait de t'éloigner des gens.
Quitter le monde.
Combien de fois t'y as pensé ? Combien de fois tu t'es posé la question ? La déception dans le regard des gens, les voix éteinte de ces êtres chères. Pour eux, tu aurais pu apprendre a devenir femme, a devenir grande. Etre autre chose que cette animal capricieux, que cette ombre volage qui s'obstine a croire qu'on l'entendra hurler. Ne cris pas Neka. Les gens n'ont plus rien a entendre. Les gens n'ont plus envie d'écouter. Te voilà hésitante, en quête d'un chemin, d'une peau adaptée a ta tête. Alors tu deviendras grande, finalement, tu viendras femme et le temps s'en ira. Sur le bitume, tu trébuches, victime de ce corps remplit de maladresse, de cette tête qui ne cesse de se poser des questions. Une main s'empare de ton poignet, il te sourit. Tu sais que tu tombes amoureuse de lui. Il te dit que ton regard, il aime pas sa tristesse, qu'il voudrait le couvrir de couleurs, l'ensevelir sous un million de fleurs. A lui le héro, à lui l'inconnu. Tu murmures des banalités. T'as jamais su dire des jolis choses.
Vous alliez où ?
Sa voix est une caresse. Un echo.
Nul part. Tu vas nul part.
Alors il devient grand, alors les gens disparaissent. Lui l'écrivain, le conteur de merveille, le voilà qui te dessine héroïne d'un roman d'aventure, d'une histoire fabuleuse. Il te montre la route, te demande si tu as peur ? Il est là inconnu, pourtant pour la première fois de ta vie, tu n'as pas peur. Toi, celle qui pleurait pour un genou écorchés. L'enfant faible, la princesse abîmée.
Et alors, qu'ils te diront ? Et alors, qu'ils murmureront ? Qu'est ce que ça t'a apporté ? Est ce que tu t'es sentie plus belle ou plus forte que les autres ? Ce jour là tu pourras leurs répondre que oui. Au milieu du monde entier, t'étais certainement la personne la plus belle du monde, parce que non, tu n'avais pas peur. T'étais qu'une enfant Neka. Une enfant perdue, une enfant rêveuse. Un oiseau plein de couleur. Et pour la première fois tu tombais amoureuse. Ce jour d'une incroyable maladresse où tu as quitté ta vie, cette ville aussi. Changer de monde, prendre la route. Vivre, enfin. Toi, l'oiseau, au bras de ce drôle de prince charmant.
Puis le temps a voulu que tu grandisses, que tu tombes encore amoureuse des milliers de fois, de tous ces visages qu'on aurait pu peindre sur les toiles. Des traits tirés et fatigués, des âmes échouées. Toi, la douce poésie, cette âme vagabonde qui attire auprès d'elle les plus torturés. Les tristes. Parce que tu rayonnes par ta splendeur Neka, tu rayonnes de bonté, incapable de te débrouiller seule, incapable de vivre autrement qu'entourée, au milieu d'eux, des gens. J'aime ton sourire Neka, j'aime les caresses que tu portes à la vie. J'aime ce regard d'une drole de douceur, cette vision du monde un peu naïve, surement fragile. Toi, celle qu'on observe au milieu des fleurs. Celle qui rit fort. Celle qui aime fort.

rapidement, moi c'est v., 22 ans, je viens de france (des bords de Loire même). puis voilà quoi   

Code:

liza serpova → neka oman

crédits : tumblr