nom, prénom : Son pedigree ne recèle aucune surprise. Dorléac, nom très français qui a été fièrement porté sur Grand Ecran. Marie, prénom le plus impersonnel que la Terre est portée, Marie le déteste mais comme personne n'a été fichu de lui trouvé un surnom, elle s'en accommode. Louise et Renée, comme ses grand-mères.
âge : vingt ans, bientôt et demi.
date, lieu de naissance : Très tôt dans la matinée du trente-et-un décembre. Pressée, elle n'a même pas figuré sur le journal local de Saint-Malo parmi les derniers nés de l'année 1993.
études, métier : Elle était trop mauvaise en dessin et n'arrive jamais à rendre réelle ou même palpable ce qu'elle a en tête, elle a donc abandonnée l'idée des Beaux-Arts ou de la fac d'arts-plastiques pour étudier l'Histoire de l'Art, à Paris, elle n'est pas dénuée d'ambitieux pour autant. Paumée, elle a profité de l'aubaine Erasmus pour partir un an. Amsterdam n'était pas son premier choix mais comme à son habitude, elle s'en accommode. Son année universitaire en poche et qui vient à peine de s'achever en France, Marie a sauté dans le premier avion pour Amsterdam.
statut : célibataire, toutes ces émotions, c'est bien trop compliqué pour elle en se moment.

( + ) La vie de Marie n'est pas très certaine, elle se colle et se recolle suivant la brise, aux coups de vents mais ne cédant jamais aux coups de queues. Parce que même si Marie n'y croit pas vraiment, à ces histoires de coups de foudres et d'âme-sœurs, elle veut tout de même vivre sa grande histoire d'amour. Alors même si son cœur à tendance à battre un peu trop vite lorsque le beau sexe la fait rire  et lui sourie, elle a la fâcheuse habitude de laisser ses prétendants sur le carreau, car aucun n'a été parfait pour le moment, tant bien même qu'ils l'aimaient. Elle n'a que faire du bonheur des autres en amour si le sien n'est pas comblé. N'allez pas croire pour autant que la gamine est égoïste, elle essaye juste de se rattacher aux derniers souvenirs de son enfance avant qu'ils ne se froissent tous, le beurre salé, les pivoines et le prince charmant en son les derniers vestiges, alors elle les vénères tant que la magie n'a pas disparu.
Marie est un peu comme ses stickers qu'elle colle et recolle dans tout Paris, sur les poubelles, les panneaux parfois mais surtout sur les gouttières. Elle est un peu comme ce dessin d'enfant fait aux feutres, bigarrés parfois avec violence mais toujours confectionné avec cœur. Souvenirs et jeux de mots éphémères face aux aléas du temps, Marie est comme eux, pleins de couleurs et lumineuses aux premiers regards, et petit à petit, les couleurs s'effacent laissant place à la sèche albâtre, jugée trop pure pour certains. Marie s’éteint petit à petit dans vos yeux, dans vos cœurs, mais elle laisse toujours une trace, parce qu'elle sait vous toucher en plein cœur, vous filer les larmes avec un simple regard, réchauffer votre âme avec un simple sourire. Et à ce moment, c'est vous son nouveau stickers pleins de couleurs et d'enfantillages.


WE'LL STAY GOLD FOREVER.
Marie n'est pas un ange, elle a des défauts et un chagrin lourd qu'elle traîne depuis qu'elle est gamine mais peut de gens le remarque tant elle sait se farder. Ses parents ont toujours fait en sorte de lui donner le meilleur, à elle et son petit frère, Pierre, autre prénom original. Le couple a eu une petite vie rangée, oubliant la vie de loubard qu'ils ont mené plus jeunes, une existence trop parfaite aux yeux de la gamine, le parfait prototype de la famille de classe moyenne, ceux qu'on appelle beaufs parfois. Alors elle les fuit, de toute façon, elle s'est toujours senti étrangère au clan Dorléac. Elle n'est pas si différentes des autres gamins paumés, elle sort beaucoup, boit beaucoup trop, ne fume pas « à cause de son asthme », c'est surtout qu'elle a peur d'avoir l'air ridicule une clope au bec, et déconnecte même parfois le cerveau à l'aide de la D mais la gamine est plutôt sérieuse, alors ça s'arrêtera sûrement à ça. Elle endosse souvent le rôle de « grande sœur » d'ailleurs, s'occupant des cadavres trop imbibés.  Même perdu dans ses rêves, Marie avance, au fil des saisons et des humeurs, elle finit toujours pas obtenir ce qu'elle veut, s'en donnant les moyens, elle n'est pas si perdue que ça au final.

partie facultative. pas de nombre de lignes minimum. faites comme bon vous semble.

Julie, mais je préfère qu'on m'appelle Francis, je ne sais pas vraiment pourquoi, surement un souvenir de soirée ... J'ai 20 ans, mon dentiste m'a dit que j'avais une très bonne dentition, ce qui m'étonne vu qu j'ai tendance à zapper le brossage de quenottes (j'aime pas la menthe ). Je ne fais pas grand chose de mes journées mais j'ai quand même réussi à obtenir une licence. Sinon, j'écoute vraiment trop d'italo-disco depuis deux mois mais bon ...J'aime bien    

Code:

Astrid Bergès-Frisbey → Marie Dorléac

crédits : tumblr