nom, prénom : koenraad, c'est bien de chez lui, bien connu dans amsterdam.
âge : vingt deux ans, il fait plus vieux ou plus jeune, ça dépend de sa tronche, de son taux de fatigue et de ce qu'il a dans le sang.
date, lieu de naissance : le jour de l'amour, le quatorze février. il se dit qu'on s'est foutu de lui dès sa naissance. il est né ici même, à amsterdam.
études, métier : il a pas besoin de travailler le gosse de riche, mais pourtant, il se voyait pas sans rien faire. alors il bosse dans le cirque de la ville, on l'appelle le garçon du feu. il deal aussi pas mal, ça lui rapporte encore un peu plus d'argent.
statut : il a le cœur dur comme de la pierre, c'est ce qu'il dit. mais y a bien une fille qu'il aime bien. puis y a aussi cette autre fille a qui on veut le marier dans le futur.

silas, c'est un garçon compliqué, étrange et fascinant. c'est aussi un jeune con, né dans la jeunesse dorée, avec ces gosses de riches et ces familles bourgeoises. silas, il a pas l'air comme ça, mais il est blindé de thune, il fait parti de ces familles qui n'ont aucune crainte pour l'avenir de leurs enfants. pourtant, on le voit pas comme ça, silas, avec ses tatouages sur tout son corps, sa façon de s'habiller, de parler, de vivre même. il veut pas qu'on lui impose des règles, parce que si on lui en impose, il les déjoue. il est comme ça, un peu loup rusé et solitaire. c'est un jeune qui aime la musique, le bon metal, pas le rap à la con, c'est comme ça qu'il en parle. c'est le jeune qu'on voit toujours traîner dehors avec des bolas ou un bâton du diable, parce qu'il est doué pour ça, le jeune. doué pour les jeux du cirque. il fasciné par le feu mais déteste le vent, ça le rend fou, il déraille total quand y a du vent, alors généralement, il fume un spliff pour se détendre, parce que ça il aime. mais il touche pas trop aux drogues dures, pourtant, les gens pensent qu'il est comme ça, du genre toxico, sauf que non. c'est pas silas ça. silas, il a toujours une clope au bec, mais rien de plus, ou alors un joint. il se défonce en soirée, pas n'importe où.
silas, c'est aussi le genre de mec qui se dit sans émotions, qui veut pas les montrer, sauf devant un chien. pas devant un chat, il aime pas ça, il trouve ça trop con pour mériter de l'affection. silas, c'est le caractériel qui aime bien chercher la merde, mais qui déteste se battre, sauf quand il juge ça nécessaire. il se dit anarchiste, il l'est dans sa tête, mais aussi, il se tape pas mal de la politique et de tout ce qui l'entoure. c'est un petit con, silas, un petit con qui plaît au fille avec sa gueule d'ange et ses tatouages. il le sait, alors il en profite des fois, pas tout le temps, juste quand il veut pas être seul.

silas, il ne peut faire parti que des "we are cousins of death". gosse de riche, fils à papa, il a l'argent, il a le caractère. c'est lui qui deal sans trop de soucis, lui qui a un père homme d'affaire, c'est lui qui pourrait prendre la relève de ce truc immense. silas, il peut pas tomber, il peut pas se brûler les ailes, parce qu'il sait qu'il pourra rien lui arriver, il sait que papa est derrière. silas, soit on l'aime, soit on le déteste pour ce qu'il est, mais en attendant, il sait bien que les gens restent avec lui quand ils ont besoin de leur dose de cocaïne et de toutes ces conneries. il sait s'y prendre le gamin du cirque, il est doué, rusé.

someday my pain will mark you
Il danse, tourne, voudrait s'envoler, partir. Elles dansent avec lui, les flammes, elles le frôlent, réchauffent son corps, réchauffent son cœur. C'est tout ce qu'il a trouvé pour s'apporter un peu de chaleur, un peu de couleur dans la noirceur de la nuit. Il ferme les yeux, part loin, écoute les boules de feu frapper la terre, elles tapent et rebondissent, s'élèvent au-dessus de lui. Encerclé par le feu, pris au piège volontairement. Se sentir en danger, ou du moins, un peu plus vivant. Il veut pas être vivant pour lui, mais plutôt pour elle, pour l'âme éteinte qui vagabonde et joue à cache-cache depuis un an. Il pourrait voir son corps à travers les flammes, il pourrait l'imaginer, la recréer pour revivre, pour se dire qu'il n'est pas seul. Jeunesse gâchée pour Silas. Ça commence déjà. Jeunesse gâchée par ce corps qu'il a vu rouler sur le bitume. Ça a été le temps d'une seconde, le temps que sa cigarette tombe au sol, le temps de crier son nom. C'est rapide de perdre un être, rapide de voir une famille se décomposer. C'est son cas à lui, gosse de riche, parti pour survivre, parti de la bourgeoisie qui l'étouffe pour apprendre à vivre, penser à autre chose que la mort. Mort des Koenraad et naissance d'une hypocrisie. Mort d'une seconde sœur et naissance d'un chaos absolu. Il est parti dans la nuit sans bruit, loup noir et sauvage.

come bloody angel break off your chains
« C'est toi Silas, pas vrai ? » La mèche rebelle qui lui tombe sur le visage, cache ses yeux saphir. Y a cette furie qui déboule face à lui, mais il s'en contre-fiche. Silas, il préfère manipuler le bâton du diable de ses mains expertes, brûlées par le feu, rougies par l'exercice. Il relève un peu la tête pour la regarder, voir ce qu'elle est. Elle est belle la fille, douce et sauvage, ange et démon. Il dégage cette mèche noire de son visage, elle a le droit de voir son visage elle aussi. « En tout cas, on m'appelle comme ça. » Il se fiche pas mal d'elle et de ce ton dédaigneux qu'elle a pris en lui adressant la parole. Il a l'habitude, Silas, qu'on lui saute dessus sans raison, comme s'il était le mouton noir. Elle l'intéresse pas trop, il voit bien qu'elle essaye de bouger, croiser les bras, sautiller sur place pour lui faire comprendre qu'il est pas seul, mais il préfère jouer avec le bâton du diable. Il préfère l'enflammer et se sentir vivant près du feu, de la chaleur. « Faut avoir un sacré culot pour venir dans un cirque quand on est comme toi. » Le feu les sépare, il se dit que c'est mieux comme ça, sinon, c'est bien lui qui lui sauterait dessus. Il fait prendre vie au bâton, il danse, vole et virevolte. Il a ce côté étrange, gamin du cirque avec son sarouel marron, noirci par les accidents, avec ses tatouages sur son torse, sur ses bras et mains, ses cheveux fous, noir corbeau. Silas, il veut pas répondre à sa menace. Il sait qu'il a pas besoin d'être ici, il sait qu'il a de l'argent, mais elle, elle sait pas qu'il veut pas de sa condition. Elle sait pas qu'il veut se sentir vivant. « J'voulais pas te piquer ta place de vedette, navré. » Il sait bien que depuis qu'il est là, c'est plus lui qu'on demande qu'elle. Jalousie. C'est de ça qu'il est question, et il pourrait sentir qu'elle brûle d'envie de l'achever. Silas, il l'a connait presque pas cette fille, il sait juste qu'elle le déteste parce que c'est un gosse de riche, parce que c'est la nouvelle belle gueule du cirque, parce qu'il lui a volé sa place. Elle fait la moue, petite fille boudeuse. Silas, il aime bien la grimace de la fille, elle est jolie et douce même quand elle essaye d’être froide et vexée.

i am a lion and i want to be free
Le bruit du verre qui se brise, comme on briserait une vie en mille morceaux, en lui apprenant une mauvaise nouvelle. Il est furieux. Furieux qu’on ne lui laisse pas le choix. Furieux d’être pris pour ce qu’il n’est pas. « Silas ! Arrête ça ! » Mais c’est plus fort que lui. Il n’arrête que lorsqu’on ne lui demande pas. Alors il brise un second vase, il le regarde s’effriter, face à son père, le visage sombre et tendu. Mais il a pas peur, Silas, il a peur de pas grand-chose. Il pleurera pas, mais les larmes ne seront jamais très loin. Il voudrait pleurer de rage, montrer que ça l’atteint de devoir se marier avec une fille de bonne famille pour la prospérité de deux familles. « On est plus au dix-huitième siècle tu sais ? J’me fiancerai même pas avec cette fille. » Il crache ses mots à son paternel comme du venin. Pieds nus sur les bouts de verre, il le défit, encore et toujours. Ça fatigue son père, mais Silas, il peut pas rester là sans rien faire, sans rien dire. « Elle est très gentille et intelligente, faite pour toi. Elle est mieux que ta fille de cirque. » Il ricane d’entendre son père dire ça, mais au fond, il voudrait se jeter sur lui pour le faire taire. Sa fille de cirque, la boudeuse, sauvage, belle et rebelle. Le silence prend place, c’est lourd et pesant, mais plus agréable que la voix de son père. Il se remet en tête cette fille de bonne famille. Elle est angélique, trop même. Sage, beaucoup trop. La fille typique d’une grande famille, comme la sienne, sauf que Silas, il a pas voulu coller aux stéréotypes, il veut pas et ne peut pas. « J’l’épouserai jamais, tu t’en doutes. » Et il marche, le long du grand couloir raisonnant, décoré de tableaux, de vases qu’il fait tomber sur son passage. Gosse de riche capricieux, rebelle anarchiste.

seize the day or die regretting the time you lost
Le contact de ses doigts sur sa peau, les frissons léchant son échine, le soupire long et délicat. C’est tout ça qui le fait se sentir vivant. Amour frustré et interdit, il aime ça, encore plus que la liberté. Il parcourt la colonne vertébrale de Dylan, sa fille de cirque, du bout de ses doigts, délicatement, l’effleurant, sans presque la toucher, pour déclencher chez elle les moindres frissons. Dos à lui, elle lui apparait soudain de face en se retournant. Elle pourrait lui sourire, mais le regarde d’un air assassin. « Tu devrais aller retrouver ta future chère et tendre. Si papa Koenraad apprend ça, il te tuera sûrement, pas vrai ? » Des mots glaçants, qui l’empêche de réagir. Ses yeux bleus la fusillent du regard, et elle se met à sourire. De ce sourire sadique qu’il aime tant. « T’as raison, je vais y aller. De toute façon, j’ai rien à faire avec une fille du cirque, pas vrai ? » Il se lève alors de ce lit qu’il commence à connaître, mais elle le retient. Parce que c’est comme ça entre eux ; étrange, tordu et addictif. Le problème, c’est que Silas, il sait pas trop ce qu’il fait. Il est jeune encore, trop jeune, et il a ces deux filles pour lui, belles et différentes. Dylan et Aurora. « T’as envie de la rejoindre ? » Il sourit. Pour masquer ses doutes, ses questions qui écrasent toutes ses autres pensées plus pures, plus simples. « Non. » Il se ment, il croit du moins. Dylan, elle le sent, elle sent qu’il sait pas quoi lui dire. Ça doit lui faire mal, mais Silas, il sait pas quoi faire pour atténuer la douleur. Il se dit que c’est Dylan depuis le début, mais Aurora le laisse pas indifférent avec sa pureté, son innocence. Il voit bien que Dylan va reprendre la parole, qu’elle va l’incendier, l’insulter même. Alors il s’approche d’elle, colle ses lèvres aux siennes, pour jouer encore une fois avec l’interdit.

if i had a heart i could love you
« T’étais où ? » Un claquement de porte, ni trop doux, ni trop violent, et il lui apparaît, dans ses vêtements souillés et salis par les entraînements au cirque. « Au cirque, ça t’étonne ? » Elle sourit, dieu qu’elle est belle cette fille, jolie blonde au regard sombre. Il l’a dévore du regard, pourtant, il ne l’aime pas. Il ne veut pas l’aimer. « T’étais pas là-bas, Silas. » Il acquiesce, sans s’en rendre compte. Et elle mord l’intérieur de ses joues, pour ne pas le tuer. Silas, il aime pas qu’on l’espionne, il aime pas qu’on essaye de savoir ce qu’il fait quand et comment. Il veut être libre. Il comprend déjà pas pourquoi il partage cette maison avec elle, il comprend pas pourquoi ses parents l'ont forcés. C'est quelque chose qui le rend fou, ça lui fait détester sa famille, ce qu'il en reste du moins. « Elle a quoi de plus que moi ? » Encore ce silence, pesant entre eux, toujours présent, tous les soirs, toutes les journées. Aurora. Ce prénom qui lui va si bien, ce prénom doux, fait pour elle. Il lui sourit, comme un idiot. « Elle baise bien j’espère ? » « Tais-toi. » Il sait bien que Aurora, elle a des sentiments pour lui, il sait bien qu’elle est encore vierge et qu’elle est jalouse de cette fille du cirque. Il sait bien tout ça. Ça lui fait mal à Silas de devoir passer ses journées avec Dylan et ses soirées avec Aurora. Il sait pas trop ce qu’il veut. S’il veut la sage ou la sauvage. La jolie blonde, elle a des larmes qui perlent sur ses joues, ça aussi, ça fait mal à Silas. Alors il s’approche, il voudrait lui montrer qu’il ne la déteste pas, mais elle le stoppe. C’est cette gifle qui le stoppe. « M’approche pas. » Il aime bien la voir furieuse. C’est malsain, pervers même, mais il l’aime bien énervée. De toute façon Silas, il l’a rarement vu autrement qu’énervée. C’est ça qu’il aime chez elle, cette façon qu’elle a de lui montrer qu’elle le veut et qu’il est à elle. Sauf que ça marche pas comme ça. Silas, il est a personne. Silas, il est libre. C’est toujours le gamin du début, qui a perdu ses sœurs, qui a jamais voulu de sa condition de bourgeois, qui se prend pour un loup sauvage et indomptable.

salut salut, romane, enchantée. perso, j'aime pas mon prénom, donc je préfère animals (ouais, muse rpz). j'ai la majorité depuis peu, le 13 mai en fait, je vous explique même pas comme je me sens puissante. (non trop pas, ça a rien changé à ma vie, je dois quand même passer le bac   ) je viens d'un endroit où le soleil est toujours présent, à savoir le sud, près d'avignon si certains connaissent, sait-on jamais. sinon, ma vie est trop pas intéressante, mais je me sens obligé de dire que le nom du forum m'a carrément fait venir ici, parce que crooked young, pour moi, c'est bring me the horizon et bmth, c'est un peu ma vie (avec avenged sevenfold, avatar et d'autres trucs comme ça, ouais j'écoute du metal, ma mère me traite de sauvage et alors yakoi ?   ) puis, si y a des amateurs de la série vikings, (ragnar ftw) on va bien s'entendre, croyez-moi. puis même si vous aimez pas vikings, on va bien s'entendre quand même.    sur ce, j'veux pleins de liens, de bébés et des trucs comme ça.

keur, j'vous balance le petit formulaire.

Code:

cole mohr → silas koenraad

crédits : klariza-helps.tumblr