elle est assise à côté de toi. dylan. ta dylan à toi, cette furie brune du cirque, la détestée de tes parents et d'aurora, ta préférée, ta sauvage à toi. t'as un sourire en pensant à tout ça. elle te fait te sentir vivant, dylan. tu la connais depuis un moment déjà, elle fait partie de la même famille que toi maintenant, celle du cirque. tu sais pas vraiment ce que tu fous là avec elle, au milieu des arbres, enfin plutôt au-dessus, parce que t'es sur la colline, assit sur un rocher. tu surplombes la vue. finalement, c'est pas mal amsterdam de loin. t'es comme un adolescent qui a fugué de chez lui avec la fille de ses rêves, mais c'est un peu plus compliqué que ça et tu le sais. elle le sait aussi. t'arrêtes de regarder la vue pour la regarder elle. putain ouais, elle est belle la fille du cirque, elle est belle. t'as envie de choper ses lèvres pour plus jamais les lâcher. t'as envie qu'elle soit qu'à toi, mais non. c'est pas possible. tu passes une main dans ses cheveux, geste un peu machinal. et là, tu penses à l'heure, tu vois le soleil se coucher et ça fait tilt dans ta tête. aurora t'attend sûrement. merde. faut que tu la joues fine avec dylan, tu le sais. il faut que j'y aille, dylan. tu lui murmures ça doucement à l'oreille. c'est presque trop doux, presque trop sensuel. tu sens qu'elle vas te fusiller du regard dans deux secondes, putain t'as peur. t'es qu'une fillette, silas.

tu as les yeux rivés sur ta montre, en fait, tu fais des allers-retours entre ton bras gauche et celui de silas. t'appréhendes le moment où il devra partir parce que bordel, c'est vrai que t'es bien sur cette colline mais ça, tu lui diras pas, t'es trop fière, enfin pas explicitement du moins. les minutes passent et puis les heures après et toi, t'es bien là. tu tournes finalement le visage vers lui quand il se décide à briser le silence, il fallait bien qu'il finisse par le faire et tu savais qu'il allait le faire mais toi t'en as pas envie alors tu réfléchis à plusieurs options, tu pourrais faire mine de n'avoir rien entendu ou tu pourrais la jouer réglo et juste lui dire que t'as pas envie de le voir partir. t'es fatiguée de le quitter en sachant qu'il va rejoindre sa blonde et t'aimerais qu'il te rassure autrement mais tu sais qu'il peut pas, c'est compliqué pour lui alors même si tu peux pas t'empêcher de lui en vouloir, tu lui pardonnes un peu. j'ai froid. tu poses ta tête sur son épaule, t'as opté pour la première option finalement, tu le laisseras pas partir enfin pas dans l'immédiat, autant retarder l'échéance. tu restes comme ça quelques instants avant de te relever, t'as toujours été comme ça. depuis enfant, t'es incapable de rester en place alors tu remues sans cesse et là t'as porté ton attention sur un tronc au sol, tu marches dessus comme si tu retrouvais ton trapèze parce que le cirque t'as ça dans le sang. tu jettes un regard circulaire autour et t'enchaîne les pas sur la poutre improvisée, tu marches avec toute ta grâce jusqu'à silas et tu t'installes derrière lui en posant ton visage contre son dos, il le sait que tu fais un effort déjà pour lui montrer autant de tendresse parce que c'est pas naturel chez toi. tu te rapproches de son cou et tu colles ton nez gelé dedans. reste là, on a le temps. comme une dernière prière, ton ton était suppliant et ton regard noir.

t'es bien ici. t'as pas envie de partir, mais t'es obligé. t'es obligé parce que sinon, ça va mal se passer avec aurora et t'en as pas envie, c'est déjà assez compliqué comme ça. t'as pas envie qu'elle te déteste encore un peu plus. mais t'as pas envie non plus que dylan te fusille du regard. quand tu lui dis que tu dois y aller, elle fait mine de rien, elle préfère te dire qu'elle a froid. tu te lèves en même temps qu'elle et tu la regardes jouer à la trapéziste sur un tronc d'arbre. qu'elle est belle, dylan. elle te fait sourire. t'as pas envie de partir, putain. tu t'approches un peu d'elle, les mains dans les poches de ton jean usé et tu continues de la regarder. elle te fait penser à une petite fille innocente. sauf qu'elle l'est pas du tout. tu t'en rends compte lorsqu'elle profite que t'aies le dos tourné pour venir la jouer amoureuse contre toi. tu fermes les yeux et soupire. tu sais que j'peux pas. ça te fait mal. tu sais pas quoi faire. t'en as ras le bol de laisser dylan tous les soirs, mais aurora elle a pas demandé ça non plus. tu te tournes face à la brune, la belle brune, et tu plantes ton regard azur dans le sien. je voudrais rester, j'te le jure. tu voulais pas dire ça. toi, t'avais plus envie de lui dire un truc du genre tu veux que je reste ? alors vas-y, prouve-le.

tu le regardes silas, t'aimes bien quand il joue à l'agneau mais t'es pas naïve, faut pas croire et tu sais qu'il est pas innocent quand il te regarde comme ça, tu sais que c'est pour mieux t'amadouer, un peu comme ton père dresse le tigre du cirque, il te dresse à coup de regards amoureux mais ça marche plus enfin c'est ce que t'aimerais te dire alors tu fermes ta gueule et t'évites de faire ta fière parce qu'il faut se le dire, silas c'est ton point faible et il te fait faire tout ce qu'il veut. quand on veut, on peut. dis lui que t'es au cirque, elle est trop bête pour comprendre. non, tu l'aimais pas sa blonde. tu l'aimais pas parce qu'au final, tu savais que c'était un combat perdu d'avance, elle gagnait toujours et c'était toujours elle qui passait la nuit dans son lit. quelques fois, tu te disais que c'était malsain de rester accrochée à lui comme une huître à son rocher mais c'était plus fort que toi, t'avais besoin de lui et puis t'avais son attention quand tu bougeais sur ton trapèze, tu sens son regard sur toi alors tu déposes un baiser dans son cou, t'aimerais qu'il abandonne la partie et décide de rester avec toi mais t'es pas dupe alors tu tentes de le convaincre avec tes armes à toi, tu refuses de t'avouer vaincue et tu passes tes bras de part et d'autres de son cou, tu le tires vers le bas pour qu'il se réinstalle. reste au moins une heure, ça te coûte rien, juste une heure. t'aimes pas quand il promet parce que tu sais très bien comment ça finit après, tu passes tes mains dans son dos, sous son t-shirt et tu dessines des formes encore inconnues, tu déposes un énième baiser dans son cou, t'espères qu'il cède à tes supplications parce que finalement, l'espoir c'est un peu tout ce qu'il te reste mais ton sourire de femme amoureuse n'existe plus.

tu sais pas trop pourquoi cette fois-ci, elle te laisse vraiment pas partir. d'habitude, elle abandonne au bout de deux répliques mais là, elle insiste. ça te fait plaisir et en même temps, tu te sens dans la merde. t'aimes pas trop qu'elle dise d'aurora qu'elle est trop naïve pour comprendre. surtout qu'elle a déjà tout compris, aurora. alors tu fronces les sourcils face à dylan. tu lui fais bien comprendre qu'elle a tout faux là. j'l'ai déjà dit ça. et elle m'a vraiment pas cru. même que ça t'a coûté une gifle bien tranchante, elle t'a bien fait rougir la joue ce jour-là, aurora. tu soupires et frissonnes quand dylan décide de jouer avec tes nerfs en t'embrassant dans le cou, en enroulant ses mains dans ton cou. pourquoi tu fais ça, dylan ? t'as bien envie de lui poser la question, mais tu sais déjà la réponse. t'as ce regard désespéré, pas par elle, mais par toi-même. tu te désespères, t'es idiot, silas. idiot et indécis. tu fais mal aux filles, un vrai connard. tu te sens comme un moins que rien en pensant à ça, ça doit se voir là, dans ton regard de chien battu. j'peux pas rester une heure de plus. elle se met à jouer, dylan. ça te fait sourire doucement, t'aimes tellement ça. elle joue avec toi. alors toi aussi tu joues, t'approches ton visage du sien, jusqu'à ce que tes lèvres frôlent les siennes. tu veux que je reste ? tu le murmures, c'est à peine audible. puis tu recules, loin d'elle. retiens-moi alors. t'as ce sourire en coin que t'as toujours lorsque t'es moqueur. tu la regardes, pire, la défies. et tu passes devant elle, tu fais mine de partir. mais tu sais qu'elle va te rattraper.

il a ce regard, celui que t'aimes pas quand il parle de sa fiancée, le regard qui te fais peur. peur parce que tu redoutes le jour où il te diras stop, le jour où il t'annonceras que c'est plus possible entre vous parce que t'es pas bête et tu sais que ça arrivera, tu tentes juste de retarder l'échéance. tu te souviens du premier jour où tu l'as vu jouer avec le feu et aujourd'hui c'est avec toi qu'il joue mais toi t'es trop amoureuse pour lui dire quoi que ce soit alors tu t'exécutes, il te dirais d'aller lui décrocher la lune que t'irais chercher une échelle parce que t'es entière toi et tu donnerais tout pour lui. tu peux pas t'empêcher lorsqu'il te dit qu'elle l'a pas cru, tu souris, tu souris parce que tu te dis que le seul espoir qu'il finisse par être à toi, tout entier c'est qu'elle le quitte un jour mais ça c'est ce que tu penses et comme d'habitude, tu dois être à côté de la plaque. tu le regarde se rapprocher et te frôler, tu fermes les yeux et tu sens des frissons te parcourir pourtant il fait pas spécialement froid à Amsterdam, enfin pas assez pour greloter. alors forcément tu te dis que le climat n'a pas grand chose à voir, c'est un peu l'effet silas. tu souris à nouveau lorsqu'il s'écarte, tu savais que c'était trop facile alors tu commences à le suivre jusqu'à l'entrée du bois et là, tu commences à détacher ta vieille chemise en jean, tu la retires et tu l'appelles, t'espères qu'il se retourne mais tu sais déjà qu'il le fera parce que silas, il est comme toi. il a besoin de preuves. tu restes ? tu te retrouves avec la poitrine dénudée face à lui en plein milieu de ce bois, t'aimes être libre alors les sous-vêtements ça a jamais été ton truc, t'es pas féminine pour deux sous donc les dessous affriolants, très peu pour toi. tu te sentirais bête si là il décidait quand même de partir.

quand tu te souviens de la première fois où elle est venue te parler, t'agresser, tu comprends pas comment vous avez fait pour devenir si proches l'un de l'autre, c'est presque pas normal. tu te dis que c'est vos différences qui vous ont rapprochés, tu vois pas d'autres raisons. c'est dans ces moments-là avec dylan que tu te demandes ce que tu fous encore avec aurora, bien que t'aies pas le choix d'être avec elle. c'est tes parents qui t'y forcent, c'est tes parents qui veulent te marier à elle, parce qu'ils ont peur pour leur lignée vu comme t'es parti en couilles ces dernières années avec la drogue et tout ça. si tes parents savaient, silas. tu fais exprès de partir dans la forêt, tu t'éloignes encore plus de la ville, c'est là que tu te rends compte toi-même que t'as pas envie de retourner dans ton grand appartement de damsquare. t'avances sans bruit jusqu'à ce que dylan reprenne la parole. t'es bien obligé de te retourner face à sa question. et là, tu te retrouves pris au piège. elle est face à toi, seins nus. t'es belle, dylan. c'est les seuls mots qui tournent dans ta tête quand tu la vois maintenant. tu restes de marbre, avec ton sourire de mauvais garçon. et si je partais là, tout de suite ? t'es joueur, trop, comme toujours. tu fais deux pas vers elle, mais tu gardes de la distance, comme si c'était une lionne. ça te ferait quoi que je parte là ? elle sait bien que tu partiras pas, elle sait comment faire de toi un simple pantin, mais t'aimes bien lui faire croire que t'es pas à elle dans ces moments-là.

c'est quand il te regarde comme ça que tu te rends compte qu'un jour, vous allez finir par vous brûler à force de jouer avec le feu, ouais il va finir par se cramer l'incendiaire et ça t'en as pas envie parce que tu l'aimes ton silas, tu sais que si un jour vous veniez à vous retrouver tous seuls, il serait malheureux parce qu'il peut dire ce qu'il veut, tu le connais. tu te contentes de sourire lorsqu'il se retourne et alors qu'il se rapproche de toi, tu recules de deux pas comme si il te faisait peur. t'aimes bien faire croire que tu maîtrises la situation alors que pas du tout. si il partait maintenant. sa question ne fait qu'un tour, tu ne peux t'empêcher d'écarquiller les yeux parce que tu sais pas ce que tu ferais si il en venait à te quitter maintenant, tu le détesterais mais pas éternellement parce que t'es faible face à son océan. tu plantes ton regard dans le sien et tente de garder tout le sérieux du monde qui te caractérise, ta froideur et tu sors d'un ton trop serein. je deviendrais ton pire cauchemar. il le sait que tu blagues pas avec ta fierté silas mais il s'en amuse, tu poses tes mains sur la ceinture de ton short que tu détaches sans bouger d'un centimètre, ton regard toujours planté dans le sien et sans ciller, tu défais ta braguette et tu laisses tomber le short sur la terre battue, te dévoilant à lui dans ton plus simple appareil. t'as envie de le supplier de rester mais au lieu de ça, tu te canalises et tu fermes ta gueule.

elle est folle de jouer comme ça avec toi. t'aimerai lui dire de redevenir la trapéziste calme et concentrée, mais le truc, c'est que t'aimes bien la nouvelle facette que t'es en train de découvrir de dylan. c'est la première fois qu'elle arrive à te retenir. bravo, dylan, t'as gagné. mais tu lui diras pas ça, parce qu'elle pense pas avoir gagné. elle recule quand tu avances, ça te fait rire, de ce rire mielleux et sincère. tu soutiens son regard, tu veux lui montrer que putain, t'es es dingue. tu veux qu'elle le ressente. t'aimes pas trop le ton qu'elle prend pour te répondre, parce que tu sais pas vraiment si tu dois le prendre à la légère ou pas. tu peux pas être mon pire cauchemar. tu la vois aller plus loin dans son jeu, tu la vois nue maintenant. tu vois son corps parfait, dont tu connais les moindres parcelles. tu sais plus quoi dire, elle te prend un peu de court faut dire. tu fais encore deux pas en avant, t'attends de voir si elle va reculer ou si elle va se laisser faire, la sauvage. j'peux peut-être rester une heure de plus en fait. voire même deux tu sais. tu dis ça, parce qu'elle se laisse pas attraper, plus maintenant. t'es malin quand tu veux, silas. ça te fait bizarre de la voir si loin de toi quand elle est dans son plus simple appareil. parce que normalement, c'est le moment où elle est à toi.

tu le regardes et t'aimerais être moins faible, pouvoir lui résister parce qu'il mériterait que tu recules encore, il mériterait que tu fasses un pas en arrière pour chaque nuit passée avec sa fiancée. quelque part, t'es un peu la maîtresse à qui on promet tout mais qui n'aura jamais rien, sauf peut-être l'espoir. mais t'es trop faible comme toujours alors tu ne fais qu'un demi-pas parce mais ça c'est juste parce que t'as pas envie de perdre la face devant lui mais il te connaît trop bien et il connaît chacun de tes points faibles, il sait où appuyer pour te faire mal. tu lèves les yeux vers lui parce qu'il n'est plus qu'à quelques centimètres de toi et sa grande taille t'oblige à relever le regard. tu frissonnes de nouveau, t'as envie qu'il enroule ses grands bras autour de toi pour te réchauffer, t'as envie de lui appartenir de nouveau mais ça, tu le gardes pour toi alors tu lui jettes un nouveau regard plein d'amour, pas tout à fait en accord avec ce qui sort de ta bouche. me sous-estime pas silas. ou une nuit. une nuit, c'est ce que t'aimerais et tu t'imagines bien dans les bras de ton tatoué, tous les deux nus couchés dans cette forêt le temps d'une nuit, t'aimerais bien, t'aimerais parfois que le cirque reparte et que tu puisses te faufiler dans sa caravane à la nuit tombée mais en attendant, tu te contentes de ton grand lit froid sur ta péniche de carnaval.

elle fait qu'un demi pas en arrière, tu l'as bien remarqué ça. tu te dis pas que c'est gagné pour autant, parce que tu la connais ta brune tatouée, tu sais bien qu'elle est sauvage et qu'elle s'appartient qu'à elle-même. tu t'en veux de la traiter de la sorte, elle mérite mieux, elle te mérite pas. elle devrait avoir tout ce qu'elle désire, argent, bonheur, hommes. tout. t'as du mal a pas bouger, mais tu le caches, tu restes de marbre face à dylan, pourtant, d'habitude, t'es comme un gosse avec elle, comme un type heureux, plein de vie, mais là c'est compliqué. y a tes émotions qui te prennent pour un con, tu passes du désir à l'incertitude. qui a dit que je te sous-estimais ? c'est vrai ça. tu l'as jamais sous-estimé, bien au contraire. tu lèves les yeux vers la cime des pins, t'en profites pour regarder le ciel qui s'assombrit. tu te sens prisonnier dans la forêt d'amsderdam avec une lionne en face de toi. tu reportes ton regard sur la brune, t'avances encore un peu, doucement, comme si t'avais peur de l'effrayer. pourquoi tu me fais ça ? tu dis ça comme si t'étais en train de jouer ta vie. t'es tout près d'elle maintenant, si près que t'arrives à déposer tes lèvres sur son cou, si près que t'arrives à passer une main autour de sa taille de guêpe. t'es si sage pour une fois silas, à croire que vous avez inversé les rôles dylan et toi. à croire que cette fois, c'est elle qui mène la danse.

pourquoi ? c'est un peu le mot qui te reviens à chaque fois que t'es face à silas, t'es son esclave, ouais voilà, t'es l'esclave de tes sentiments. t'as l'esprit que t'es prisonnière de ton amour, un peu comme capulet à son époque mais t'espères ne pas finir de la même manière parce que t'aimes la vie quand même. tu le regardes se rapprocher et lorsqu'il se colle à toi, tu lâches un soupir, l'amazone est domptée, reste à savoir pour combien de temps. tu bascules ton visage sur le côté pour lui offrir ton cou, tu t'offres à lui, toute entière parce que t'as besoin de son amour, t'as besoin qu'il te le prouve. tu te laisses faire et t'agrippes son t-shirt avec tes doigts, tu t'agrippes à lui comme si tu l'empêchais de partir avec tes mains même si tu sais bien que c'est psychologique. tu remontes ton visage et tu colles ton nez au sien, tu soupires en lui faisant une sorte de baiser d'esquimau et tu souffles ta réponse à sa question, une fois que vos lèvres sont scellées. et toi ? simple et efficace, pourquoi ? pourquoi il te fait tout ça ? et finalement, toujours la même question qui te taraudes l'esprit mais tu t'en fous parce que toi tu l'aimes et puis qu'il te rend dingue, tu le regardes et t'attends de sentir son corps nu se presser contre le tien mais t'attends son signal, tu redeviens maladroite quand c'est lui.

t'attends quoi dylan ? tu te répètes cette question dans ta tête tout en la bouffant du regard. t'as qu'une envie, c'est de la posséder. mais t'as aussi envie de la faire attendre. parce que maintenant qu'elle te retient captif ici avec elle, il faudrait pas qu'elle ait tout d'un coup. tu sens qu'elle s'offre à toi pourtant, tes mains descendent machinalement dans le bas de son dos, pas plus loin, tu fais des efforts pour garder ton sang-froid. heureusement que t'es doué pour ça. t'es au moins doué pour ça. tu déposes encore un baiser dans son cou, tu te surprends même à le mordiller, tu ressembles à un loup, jouant avec sa proie. tu plains dylan, t'aimerais pas être à sa place. tu commences à reprendre le dessus sur tout ce qu'il vient de se passer, mais tu devrais aussi te méfier. et toi ? elle a pas tort. et toi, pourquoi tu lui fais ça ? t'agrippes ses lèvres, tu peux pas t'en empêcher, tu goûtes à ses lèvres. t'as cédé. je sais. j'suis désolé, si tu savais. tes paroles collent pas avec ce qui est en train de se passer. t'as le cœur qui s'emballe, silas, fais gaffe. t'as le cœur qui s'emballe quand tu te remets à la regarder dans les yeux. t'es maladroit, pas très intelligent lorsque t'enlèves ton t-shirt.

t'as les mains moites, elles glissent jusqu'à ses joues alors que tu prolonges le baiser. tu t'en vas jouer avec sa langue comme il joue avec ton cœur et t'hésites même à la mordre l'espace d'un instant mais tu te retiens, la lionne est définitivement domptée et même toi tu te demandes comment il a fait parce que tu l'admires pour ça. tu remballes ton caractère et ta fierté au profit de quelques heures à ses côtés et tu sais que lui aussi risque gros dans ces entretiens privés mais vous avez besoin l'un de l'autre et c'est peut-être même ce côté interdit qui vous attire. il t'aimante, t'es irrémédiablement attirée par lui et on t'as même déjà fait la réflexion au cirque, c'est pour ça que ton père ne l'aime pas, parce que tu as besoin de lui et que tout le monde sait que c'est une relation vouée à l'échec. tes doigts descendent jusqu'à son torse alors qu'il retire son t-shirt et tu colles ta poitrine dénudée à son torse, vous vous retrouvez comme si vos corps avaient été conçus pour parfaitement s'emboîter et là, t'oublies tout et t'oublies surtout sa blonde. tes lèvres retrouvent les siennes comme pour le faire taire. et si pour ce soir, il n'y avait que nous deux ? ta requête était plutôt explicite, tu voulais qu'il l'oublie et que pour une soirée, il n'aime que toi. tu mordillais sa lèvre inférieure comme pour lui démontrer qu'une part sauvage demeurait en toi et passais tes doigts sur sa ceinture pour la défaire habilement. et si quelqu'un venait admirer la vue, alors il aurait de quoi se rincer l’œil.

ça t'échappe, lentement mais sûrement. tu te dis qu'il faut pas que tu te laisses faire, qu'il faut pas que dylan arrive à avoir ce qu'elle veut, toi. pourtant, quand elle joue avec ta langue, tu renchéris. tu sais que t'as pas le droit, tu sais que ton père t'interdit de la voir en dehors du cirque, tu sais que c'est mauvais pour ton job, mais putain, tu t'en tapes. tu remontes une main dans ses cheveux d'ébène, comment tu veux lui résister quand elle a son corps contre le tien ? juste ce soir alors, pas un de plus. tu sais très bien que tu mens, tu crois même pas en ce que tu dis. tu sais bien que ce ne sera pas la première et encore moins la dernière nuit. tu sais déjà que t'es épris de ce qu'il va se passer. elle t'a eu. t'embrasses encore une fois son cou, t'oses même descendre un peu plus bas, tes mains glissent doucement sur son corps. tu te dis de pas te laisser faire, t'as envie de gagner ce soir, t'as envie de paraître fort face à dylan, sauf qu'elle te laisse pas le temps de réagir. ce soir, t'es bien obligé de l'avouer, silas, ce soir, t'es à elle.

tu l'entends ce qu'il te dit et même si t'en dis rien, ça te fait mal parce que tu sais bien qu'un jour il partira sans se retourner, et rien que d'y penser, t'as le ventre qui se serre. parce que toi, tu sais pas ce que tu deviendras ce jour là, t'as l'impression de t'être oubliée pour devenir sa marionnette mais ça te plaît quelque part parce qu'au moins, tu as ces moments avec lui et ça te suffit ça. dis pas ça. ton ton était presque suppliant parce que t'aimes pas quand il dit ça, t'aimes qu'il t'appartiennes sans aucune condition. tu souffles lorsqu'il abaisse ses mains et tu défais sa braguette machinalement. c'est dans ce genre de moment qu'il n'y a que vous, il se donne entièrement à toi et ça te rassure l'espace de quelques heures. tu t'écartes de quelques centimètres à peine pour laisser son jean rejoindre ton short et tu te recolles à lui, cherchant son regard. il mène la danse et il le sait mais malgré tout, tu l'aimes ton silas et pour lui, t'es prête à te soumettre même si c'est bien le seul qui arrive à te faire plier. tes lèvres retrouvent les siennes et c'est bon, tu revis même si les images de sa fiancée t'habitent mais ça, tu sais que c'est irrémédiable.

tu voudrais la supplier d'arrêter, t'as envie de lui dire qu'elle a pas besoin de faire tout ça pour t'avoir entier. t'as tes mains sur sa taille, tu les bouges plus, elles restent là, c'est pas que t'as pas envie d'elle, mais t'as pas envie qu'elle pense que c'est seulement en se donnant à toi qu'elle peut te faire rester. encore une fois, tes lèvres s'écrasent contre les siennes, t'aimes tellement le goût de ses lèvres, t'aimes tellement qu'elles t'appartiennent elles aussi. tu sens bien qu'il y a un truc qui va pas, tu vois bien qu'elle fait ça pour te faire oublier un truc. t'as peur de quoi, dylan ? t'attrapes son visage entre deux de tes doigts et tu plonges tes saphirs dans ceux de la brune. tu changes les règles du jeu, t'as pas envie qu'elle s'offre à toi. t'as envie de comprendre pourquoi elle se donne à toi comme ça, au beau milieu de nul part. tu l'aimes, putain ouais, tellement que tu vas en crever, mais elle le comprend pas ça. c'est aurora, c'est ça ? tu craches son prénom, un peu comme du venin, comme si elle était le poison dans votre relation. tu penses plus à elle qu'à moi. tu la provoques un peu, encore, comme à chaque fois. dès que ça va trop bien, tu te sens obligé de tout casser, sinon c'est pas drôle.

tu sens bien qu'un truc tourne pas rond, tu l'as connu plus entreprenant mais pas ce soir. tu te laisses balader alors si il ne veut rien, il n'aura rien. tu t'écartes alors qu'il remonte ses mains, il a réussi à te vexer, tu te demandes si il s'est lassé de toi, si tu es moins jolie que sa dulcinée et ça c'est un coup de massue. tu t'assommes toute seule alors tu te recules d'un pas encore lorsqu'il prononce son nom, ton air se fait menaçant même si tu n'as aucun crédibilité à être nue face à lui, tu veux être piquante, il sait qu'il a touché une corde sensible comme d'habitude alors tu te penches pour reprendre ton short et l'enfiler, tu bats en retraite et des sanglots se noient dans ta gorge alors qu'il te parle d'elle. ta gueule silas, parle pas d'elle. la mâchoire serrée, tu retrouvais ton âme de tigresse, il venait de jouer avec le feu en prononçant son prénom et il t'avais brûlé. tu t'éloignes de lui davantage encore, t'as honte d'avoir voulu te donner à lui. tu te baisses et tu ramasses ta chemise. t'es vraiment con. il avait réussi à énerver la fille du cirque et il savait que c'était pas bon, ni pour toi ni pour lui.

elle est là, la fille du cirque, comme au premier jour. elle est là, cette furie que t'aimes tant. tu la regardes s'écarter de toi, partir trop loin d'après toi, ça te fait un peu peur, mais tu sais bien qu'elle t'échappera pas entièrement. tu vas plus pouvoir la toucher pendant un moment, ça, t'en es certain, mais t'as pas trop réfléchi quand il le fallait. elle a ce regard noir, que tu détestes et qui te ferait presque frémir. t'es maso, silas, t'es taré. tu sais que t'as vexé dylan, plus que tout, elle la déteste, aurora, et toi tu lui en parles. elle se rhabille, et là tu sais que c'est vraiment terminé. alors tu remets ton jean toi aussi. j'parle d'elle parce que j'ai l'impression que tu fais tout ça à cause d'elle. aurora. elle est le danger, le serpent, tu la hais dans ces moments-là. t'as un regard triste, abattu. tu maudis tes parents de te forcer à l'épouser plus tard. j'ai l'impression que tu le fais pas pour moi. t'espères qu'elle va comprendre, mais elle est pas bête, alors bien sûr qu'elle pige, dylan. tu remets ton t-shirt et tu claques ta langue sur ton palais. si elle veut se montrer sauvage, tu peux le faire aussi.

il sait pas à quoi il vient de se frotter silas, il sait pas ce qu'il a éveillé en toi et sa façon de te défier t'énerves encore plus parce qu'il a l'impression d'avoir ce qu'il voulait mais ça, c'est faux parce que là, il est allé trop loin et il s'en doute, il te promets de vouloir rester avec toi et la minute d'après, il te parle de sa fiancée mais là s'en est trop, tu parles plus fort, tu craches ces quelques mots à son visage. t'as raison, c'est avec elle que j'aurais dû baiser. tu saisis ta vieille besace après et tu pars dans l'autre sens avant de retourner pour lui faire un doigt d'honneur. dylan, tu l'oublies. il sait pas à quel point il t'as blessée parce que toi, t'es pas comme ça, t'es pas sa douce aurora et tu te laisseras pas faire, tu marches à reculons en lui jetant un regard de feu. il a provoqué quelque chose qu'il ne pouvait même pas vraiment maîtriser, à cet instant, ton silas est devenu la pire des enflures. tu te retournes finalement pour faire face à la route et tu rumines ta vengeance qui sans aucun doute sera terrible. t'espères qu'il te suive et tu ne penses pas qu'il aura le cran de le faire, tu penses qu'il a compris que ce n'était sûrement pas le moment alors tu serres ton poing mais ça, c'est plutôt au cas où parce que quand même, ça te ferais chier d'abîmer sa gueule d'ange.

t'as tout cassé, une fois de plus. que ce soit avec elle ou avec les autres, tu fais tout foirer, c'est dans tes gênes. t'es allé trop loin, t'aurais dû faire ça avant, ou même, t'aurais rien dû faire, sauf que ça a été plus fort que toi. tu pouvais pas laisser faire ça. putain, est-ce que j'ai dit ça ? déforme pas les mots. t'essayes de rester le plus calme possible, tu te concentres sur le visage de dylan, qui ressemble à celui d'un fauve. mais elle reste douce malgré tout, malgré ce qu'elle veut dégager. elle commence à se tirer, à te laisser seul dans les bois, et tu veux pas ça. tu souris à son doigt d'honneur, t'es un imbécile. un imbécile amoureux. les derniers mots de dylan te glacent le sang. alors tu la suis, parce que non, dylan tu peux pas l'oublier. t'es à peine à quelques centimètres d'elle, il te suffirait te tendre le bras pour la stopper net, mais t'oses pas vraiment. t'as peur de réveiller la furie. dylan arrête-toi. ça ressemble à un ordre, comme ceux qu'on donne au lion du cirque. elle va pas aimer, elle va t'en foutre une. mais t'en à rien à foutre, tu veux juste qu'elle se retourne vers toi. j'en ai rien à foutre d'aurora. j'te l'ai déjà dit, j't'ai jamais menti. t'es sincère sans l'être. tu veux y croire à ce que tu viens de dire. tu pourrais te donner tout entier à dylan, pas à aurora, tu le sais ça.

tu sens les larmes qui se forment au coin de tes yeux, t'as la rage, oui c'est ça. il a réussi à te mettre hors de toi et ça, tu le laisseras pas passer. pas cette fois en tout cas, tu sais pas combien de temps ça va durer cette histoire mais là dans l'immédiat, t'as plus jamais envie de le revoir même si tu te doutés que ça durera pas. tu te retournes pas parce que t'as pas encore envie de lui montrer tes faiblesses, t'as compris qu'il s'en servait à ton désavantage et tu le détestes pour ça mais en réalité c'est à toi que t'en veux. tu sens une larme perler sur ta joue mais c'est plus par haine qu'autre chose alors tu te retournes et ton poing part tout seul, t'as même pas chercher à le retenir, ça te défoule sur le coup même si tu sens bien que tu vas rapidement finir par le regretter et amèrement, tu cries, tu hausses rarement la voix, t'es normalement du genre à piquer plus qu'à hurler. sauf que c'est ça aussi ton silas, il te fait perdre le contrôle dans le bon comme dans le mauvais sens. t'essaies de te calmer alors t'essuies rageusement les larmes qui dévalent tes joues et tu lui craches quelques mots que t'accompagnes d'un regard noir parce que t'as envie de le détruire comme il t'as bouffé. tu me mens à chaque promesse que tu me fais parce que tu sais que tu seras jamais à moi, et t'es bien avec ta bourgeoise alors reste là-bas et fous moi la paix, je veux plus jamais te voir, tu m'entends ? ton ton avait été tranchant même si tu regrettais déjà tes paroles, mais comme pour aller plus loin dans le paradoxe, tu le pousses violemment, gardant les poings serrés, prête à attaquer.

tu te sens con là, c'est le mot, t'en trouves pas d'autres. elle a mal, dylan, tu le ressens. toi aussi t'as mal. t'as le cœur qui saigne. t'as qu'une envie, c'est de devenir un fantôme, mais ça serait trop facile de fuir, de fuir les problèmes. elle s'arrête, enfin, mais t'es pas soulagé pour autant, c'est encore pire lorsqu'elle se retourne vers toi pour t'en foutre une. c'est qu'elle a de la force. elle t'a fait bien mal sa droite, une piqûre vive, électrisante dans ta mâchoire. t'as le réflexe d'attraper son poignet, mais tu le relâches bien vite, parce que c'est dylan, parce que tu l'as mérité. tu la regardes, t'as envie de la prendre dans tes bras, de lui dire de ne pas pleurer, pas pour lui. tu soutiens le regard parce que t'as pas envie de te montrer encore plus imbécile que tu ne l'es déjà. j'suis mieux avec toi qu'avec tout le monde. j'suis vivant avec toi, dylan. c'est quoi que tu comprends pas là-dedans ? toi aussi, tu lui craches ces mots comme pour les faire entrer dans son cerveau. tu vois ses poings serrés, ça te ferait bien rire si l'occasion s'y prêtait, mais tu préfères te grandir et bomber le torse. tu veux frapper ? vas-y. tu t'offres à elle, comme un maso. ça reflète bien votre relation : si forte qu'elle finie par faire mal. tu tends ta joue. vas-y, frappe. soit elle le fait, soit elle ose pas. tu croises les doigts pour que la deuxième option soit la bonne.

à le voir, face à toi, te regarder de son air amoureux. t'avais juste envie de le supplier de te prendre contre lui mais t'avais compris depuis le temps que tout ne fonctionnait pas comme ça et quand la lionne était lancée, il était difficile de l'arrêter. tu lui en voulais d'avoir brisé le moment, de parler d'elle, d'être avec elle et de penser à elle mais t'y pouvais rien alors tu jouais un peu toute seule. il connaissait rien de ton supplice et t'avais pas envie de te confier là-dessus parce que toi, tu gardais toujours tout, t'étais comme ça et il le savait silas mais là, c'était trop pour tes nerfs et sur le moment, t'espérais vraiment ne jamais le revoir même si tu t'imaginais bien que ça serait compliqué avec votre représentation du lendemain, tu ris lorsqu'il te demande de le frapper, tu ris mais amèrement, comme si en plus il pensait vraiment que tu allais faire ce qu'il te demandait, les larmes avaient cessés de couler et ta rage avait pris le dessus, tu le détestais. c'que je comprends pas, c'est ce que tu fous dans son lit tous les soirs, pourquoi tu parles d'elle quand je suis nue face à toi, c'que je comprends pas c'est pourquoi on est pas encore partis loin d'ici tous les deux mais c'que je comprends par contre, c'est que tu m'aimes pas assez. tu me préfères ton fric et ta bourgeoise, moi je suis qu'un amusement. quelque chose qui te détends quand t'es trop stressé par tes parents. ton ton avait été froid, tu savais que t'allais le blesser et c'était un peu le but, tu l'avais frappé mais différemment de ce à quoi il s'attendait. touché, coulé. tu te retournais pour reprendre ta route, l'ignorance était le pire des mépris et à cet instant, tu méprisais silas, tu te méprisais toi, tu méprisais votre histoire.

vous êtes passés de la séduction à la destruction, en un clin d'œil, à cause de toi. ce que tu peux être stupide silas quand tu t'y mets. t'es une machine à détruire. tu regardes dylan, tu vois bien qu'elle pleure, alors tu regarde ailleurs, parce que t'es un trouillard, qu'on se le dise. t'aimes pas la voir pleurer, t'aimes pas savoir que tu lui fais du mal. mais en plus, t'as l'impression qu'elle se fait encore plus mal toute seule, ça te fait flipper. tu soupires, longuement. t'écoutes ce qu'elle a à te dire, tu l'écoutes te blesser tout en allumant une cigarette, parce que là, y a que ça qui peut te faire garder ton self-control. t'aspires la fumée, tu la laisses venir te noircir un peu plus les poumons, comme à cet instant précis où ton cœur se noircit avec les paroles de dylan. t'oublies tout, pour ne penser qu'aux mots de la sauvage. t'es triste là, triste qu'elle pense ça, triste qu'elle pense des choses fausses. elle se retourne et reprend sa marche, alors toi aussi t'avances, tu veux pas la perdre. j'dors pas avec elle, je dormirai jamais avec elle d'ailleurs. et dylan, putain, arrête de te faire mal. arrête de dire n'importe quoi, arrête de dire des trucs qui sonnent faux. t'attrapes son poignet pour qu'elle s'arrête. tu le serres pas, tu fais juste une pression dessus, pour qu'elle comprenne que ça sert à rien de vouloir partir parce que tu seras toujours derrière elle.