Sujet: juste le temps de s'aimer. (lola) Mar 10 Juin - 21:45
lola & louie
livraison d'bonheur en sachet
Lola ! Lola ! Lola répond ! Si t’es pas là j’t’étripe, j’te retrouve et j’te traine ici de force ! Lola j’ai ton bonheur, j’ai tout ce qui nous faut, pour nous, rien que pour nous. J’ai tout, dans ma petite poche, du bonheur en poudre, de quoi se désaltérer. Ramène le Néo-Codion j’me procure le Phenergan. Lola, j’suis venu aussi vite que j’ai pu, quand j’ai eu tout ça entre les mains, j’ai même pas réfléchi. J’aurais pu le taper seul, dans ma piaule, dans mon lit, devant un truc bidon, une émission française pour ne pas oublier mon séjour à Paris. J’aurais pu déambuler dans l’appart en caleçon, t’envoyer des snapchats pour te rendre jalouse. ‘’Regarde ce que tu loupes.’’ J’aurais pu faire tout ça, mais j’ai choisi de courir, après toi, après nous, pour toi, pour nous. J’ai traversé la ville pour t’aimer à nouveau. J’le sais. Dans moins d’une heure tout sera limpide. J’saurais que tu es moi, que je suis toi. Pour l’instant j’comprends rien, même pas pourquoi j’suis là. J’ai marché si vite, j’suis épuisé. J’aurais peut-être pas du fumer ce joint d’weed, peut-être, en attendant depuis j’cours, partout. J’suis même aller faire les courses, c’est pour dire. Fauve, elle me préparera un truc à graille ce soir, ou toi. J’espère que tu vas me faire à bouffer pendant que j’sniffe mon malheur sur ton miroir de poche. J’veux être un pacha, ton prince. J’veux être assis, les bras croisés en attendant que tu me serves ton amour sur un plateau d’argent. Lola, t’as fait à manger ? J’ai faim, putain. Ca tourne, ça va vite. Tout file autour de Louie. Il est juste devant chez l’idiote de son cœur. Il ne frappe pas, il rentre. Il est chez lui, tout est à lui ici. Tout ce qui est à elle est à lui. Elle lui appartient, il la tien dans sa main gauche. Il file dans l’appartement, sans faire attention à personne. Il passe comme un ouragan chez ce qui lui sert d’amoureuse temporaire. - Lola ! qu’il crit en rentrant dans la chambre de la jeune fille, j’t’ai rapporté de l’évasion, j’espère que t’as pas la flemme, que t’es motivée. Et juste comme ça, il s’assoit sur le lit, ne lui offrant aucun sourire, aucun regard. Il ne lui donne que sa présence physique, dans sa tête il est déjà loin.
Lola Brouwer
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Sujet: Re: juste le temps de s'aimer. (lola) Mar 10 Juin - 22:44
" bébé, j't'attends suis le son de ma voix rentre dans la chambre, on fera rien d'bien méchant, on va juste fumer, tiser, baiser. "Un cadavre, tu n'es qu'un cadavre. Tu n'étais ni blanche, ni noire, tu étais métisse, mais là, tu ressembles à un cadavre. Ta peau pâlit. Le faible trait de crayon noir de la veille peine à cacher les séquelles d'une consommation excessive de merde qui déforme ton si jolie visage. Tu es belle, bientôt, tu auras été belle. Le miroir t'offre ce spectacle désolant. Tu n'es pas high, tu n'es jamais montée, soirée pourrie, soirée ratée. Tu l'aime, c'est lui ta came, ta meilleure drogue peut-être. Son visage te procure une sensation inconnue, une sensation que tu ne veux pas identifier. Une sensation que tu refuses d'analyser. Qu'est ce qui t'arrive ? Reprends toi, ma belle. Seule ta petite culotte noire sert à couvrir ton corps cadavérique tatoué. La pudeur, tu ne connais pas. Tu étais allongée sur le sol, il t'a enjambé, il t'a ignoré comme si tu n'étais qu'un vulgaire tapis. Tu lui lances un: « connard, j'existe » La provocation est l'un des piliers de votre relation. Il est assis sur le lit. Tu décides de bouger ton corps quasiment nue. Trou de mémoire. Où est la codéine ? Tu as chaud, tu paniques, tu te grattes le cou, il ne te voit pas. Tu as peur des représailles. A tes pieds. L'objet convoité est à tes pieds, tu es inutile quand t'es normale, t'es incapable de réfléchir. Le papier alu recouvre tes merveilles concocté la veille. Tes muffins spéciaux. Tu attrapes une bouteille de Sprite déjà entamée, tu lui files la bouteille. « goûter!»Tu t'approches de lui. Tu es un être faible face à lui. Tu t'assois derrière lui et tu l'embrasses dans le cou. Une gifle. « j'existe ! »Ne l'énerve pas si vite, tu risquerais de le regretter, mais c'est plus fort que toi, tu as besoin de le sentir avec toi. « mets moi mal, j'en peux plus, j'en peux plus, mets moi mal putain ! » Tu as besoin de ta came et ses mouvements sont lents à tes yeux, une éternité même.
louie madd
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Sujet: Re: juste le temps de s'aimer. (lola) Mer 11 Juin - 10:11
Hier soir, quand il est rentré, il s’est fait son cockatail molotov, ça l’a mis sec. Il a mis un poil trop de sirop dans sa bouteille, il l’a mélangé à du sprite et en moins d’une heure il ne savait plus ce que c’était que de rester éveillé. Il a entamé le flacon, il vient le terminer ici, avec elle. Mais il a des résidus de la veille. Ses yeux sont vitreux, ses paupières sont lourdes. S’il n’était pas autant speed il serait en train de dormir, mais l’idée de taper, avec elle ou seul, le motive à garder les yeux grands ouverts. Il n’a toujours pas posé les yeux sur elle, mais il entend sa voix, au loin. Ca l’énerve. Ses poings se referment, il sert, fort, très fort, comme pour se retenir de lui en coller une. Il ne la supporte pas, il ne la supporte plus. Sa voix le brûle, pas comme il le voudrait, malheureusement. Il est sur les nerfs, il ne sent que vaguement son corps, son esprit est trop en alerte. Ferme ta gueule, putain. Patience c’est le mot qui te caractérise le moins. Sois bien contente que j’sois revenu, j’aurais pu rester chez moi, pourtant j’suis v’nu. Alors tu me respectes et tu fermes ta gueule. Obéis, t’es bonne qu’à ça. Assis toi, ne me touche pas. Tes doigts ils conduisent de l’électricité qui me donne envie de faire des malheurs, des envies d’meurtres. Alors reste calme, si tu veux pas finir entre quatre planches. Arrête de crier que t’existe, bientôt t’seras plus que poussières, tu n’existeras plus. Alors profite, de cet instant, en silence. Son esprit est en fureur. Le garçon ferme les yeux, essaie de se concentrer, de faire le vide. Elle n’est pas là, c’est qu’un mirage. Mais elle continu de parler, de le toucher, de vivre à quelques centimètres de lui. C’est une junkie et elle a besoin de sa dose, de ce qui lui semble être un aperçu du bonheur, foutaise ! C’est rien de tout ça, c’est l’enfer dans un pochon, c’est l’enfer en bouteille. Un concentré de merde. Finalement, après avoir déposé à côté de lui un flacon et des cachetons, après avoir déposé son cailloux sur le miroir, après avoir tracé quelques lignes rapidement, il se retourne vers elle. Il pose un regard pleins de mépris et de jugement, elle le dégoutterait presque, à cet instant. Mais il sait que bientôt il l’aimera inconditionnellement. Malheureusement ce n’est pas pour tout de suite. - Jamais tu fermes ta gueule ? T’es à gerber quand t’es en manque.
Lola Brouwer
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Sujet: Re: juste le temps de s'aimer. (lola) Mer 11 Juin - 21:28
Il veut ta mort. Il veut ta mort. Ce n'est plus un jeu. Ce n'est même plus pour le plaisir. Tu es dans le déni, tu crois que c'est pour le plaisir. Tu te soulages, c'est tout. Bien sur, tu jouir à ce moment là, mais tu en redemanderas encore et encore. Ce n'est plus un jeu. Pour certains, c'est encoreun jeu, mais pour toi, à cet instant présent, sans ça, tu meurs. Tu ressembles à une putain de gamine capricieuse. Ça t'énerve, il ne te regarde pas, il ne t'écoute pas, tu n'es rien, et tu n'as rien pour l'oublier. Tu as envie de crier, tu as envie de le frapper, tu as envie qu'il réagisse. C'est l'être le plus froid que tu aie jamais connu dans ta vie si courte vie. Il te fascine, il t'agace. Tu as l'impression que tu ne pourras jamais t'en sortir. Spirale infernale où la drogue, l'amour, la haine est mêlée. De votre lune de miel, vous voilà maintenant à votre lune de fiel et c'est partie pour durer. Du moins, jusqu’à ce que vous oubliez vos corps. Tu as cette boule dans ta gorge, tu ne sais pas si tu veux crier ou pleurer. Tu n'es qu'une gamine au fond. « tu me fais chier, putain, je te demande qu'une chose et t'es incapable, t'es incapable de beaucoup de choses... tu crois que t'es mieux, toi, vas y, casse toi, dégage, sors, prends tes affaires, j'veux plus voir ta tête !» Tu joues avec le feu. Tes mots dépassent ta pensée, t'es folle, t'es faible, tu le penses sans vraiment le penser. Tu sais que s'il part, c'est toi qui va souffrir, t'es indépendante, mais lui, c'est ton talon d’Achille. Et si, il part, qu'est ce que tu vas faire ? Il te regarde comme si tu étais un chiffon usé, inutilisable. Et tu lâches un« non... »Ta bipolarité, Lola. Un non qui te sert d'excuse, tu veux le retenir par ce non.
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Sujet: Re: juste le temps de s'aimer. (lola) Ven 13 Juin - 18:25
C’est votre faute si vous en êtes là. Vous vous êtes tirés dessus avec une balle recouverte de poison et maintenant le venin s’est dispersé dans tout votre corps, vous commencez à pourrir, votre cœur est touché, c’est la fin. Il veut pas y croire, le gosse, il pense qu’il y a toujours une petite porte qui n’attend qu’à être ouverte. Il espère, secrètement, l’ouvrir, laisser passer l’antidote qui vous rendra votre magnifique idylle. Pour l’instant il doit faire avec, il n’a pas le choix. Il ne contrôle pas sa haine, son dégout, même, il ne sait pas pourquoi. Du jour au lendemain, un matin il s’est levé et il ne la supportait plus. Peut-être que ça s’est produit après une longue période de défonce, un matin il s’est peut-être enfin réveillé sobre et son inconscient a mis en place cette technique de défense. Il sait pas, il y pense, après un gros joint, il se pose des questions sur cet espèce de couple, ce qui les lie l’un à l’autre. La corde solide qui les rapprochait, n’était plus qu’un fin fil. Il y réfléchi encore maintenant. Lou ferme les yeux un instant et c’est la voix de lola qui le ramène dans la chambre. Il la foudroie du regard, pose le miroir à côté de lui. Puis il se lève, enfoui sa main au fond de son caleçon et en ressort un bout de shit. Il se rassoit, sort son briquet de sa poche et commence à l’effriter, sans regarder la jeune fille. Il l’écoute d’une oreille inattentive. Il la connait, il ne bouge pas. Il sait qu’elle ne veut pas. Il la laisse faire. Il a attendu son non bien avant qu’elle ne le dise. Il a eu le temps de finir d’effriter qu’il se lève, sans lui jeter un seul regard. Il a juste murmurer un lasse : - Ferme ta gueule Sa voix est fatiguée de ses coups d’gueule, tout son corps l’est. Il en a marre, il se bat plus, il n’a plus envie, plus la force. Il la laisse se tuer, remuant le couteau dans la plaie.
Lola Brouwer
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Sujet: Re: juste le temps de s'aimer. (lola) Jeu 26 Juin - 10:28
Lola, Lola. Fausse fille indépendante que tu es. Tu es accro à lui, à ça. Tu n'as plus la force, tu n'as jamais eu la force de te battre. Il est revenu. T'es tellement perchée que tu pensais vraiment qu'il partirait et t'as beau dire que tu le déteste, de lui dire de se casser, quand tu l'as vu se lever sans te regarder, sans parler, tes larmes ont commencé à monter. Tu as envie de crier comme une gamine qui n'obtient pas ce qu'il veut. Tu ne sais pas si c'est parce qu'il se barrait avec le shit ou c'est parce qu'il se barrait tout court. T'es une putain de droguée mais t'as quand même une idée sur la question. Tu l'aimes, ce mec. Même plus que tout, tu n'as jamais aimé quelqu'un comme ça et ça t'attriste qu'il t'ignore. Tu le dégoûtes. Tu t'en rends compte mais t'es prête à tout pour lui. T'as eu chaud au coeur, une boule dans la gorge, t'as voulu pleurer et quand il est revenu, t'as eu envie de lui sauter dessus, c'est tout rien de plus. Son insulte à ton égard te glisse dessus mais laisse quelques égratignures, tu as l'habitude. Il te parle mal, mais faut croire que tu aimes ça. Il finit de rouler. Ce n'est que le début de votre descente aux enfers quotidienne. Personne n'est dans ton putain d'appart pour vous empêcher de vous consumez. Tu t'allonges près de lui même s'il t'ignore toujours. Il reste de marbre, il est toujours assis sur le lit. Tu le caresse. Cette odeur, cette fumée, l'euphorie te gagne. Et comme en bonne gamine que tu es, tu le provoques, parce que tu ne sais faire que ça. " connard, t'es un connard, je te le dis assez souvent mais putain, respecte moi ! connard, c'est ton surnom, un surnom qui te va bien même mieux que ton nom de famille, tu m'entends, connard ? Fais tourner, j'attends ça comme les chrétiens qui attendent leur graal ! " Pourquoi, il faut toujours que tu réagisse comme ça ? Combien de fois, tu as failli le perdre avec tes caprices ? Lui aussi à l'habitude. Tu sens l'odeur, t'es paralysée, t'as juste envie de te défoncer pour oublier.